27.8.07
POUR ELLE, un poème de melle A.
Son petit collier
De perles au fond du jardin
Ses jolis bas noirs
Tout filés au petit matin
Mon Dieu qu’elle est bête !
Une pirouette
Et…
C’est quoi cette bru ?
Une ingénue.
C’est pas moi c’est lui
Qui a saccagé
Le si gros colis
Monsieur le postier
C’est loin les Etats Unis…
Un moutard et demi plus tard
Une course poursuite
Dans un taxi noir
Direction le carré de Trafalgar
Comme le temps passe vite
Mon Dieu qu’elle est bête !
Une pirouette
Et…
C’est quoi cette bru ?
Une ingénue.
Il n’est pas anglais
Mais bien français
Le si beau bébé
Monsieur le douanier
C’est l’heure d’embarquer…
Elle a quitté son île
Pour apprendre à voler
Dès la nuit tombée
En chemise de nuit
Glisser sur les tuiles
Mon Dieu qu’elle est bête !
Une pirouette
Et…
C’est quoi cette bru ?
Une ingénue.
Si elle n’écoute pas
Tu peux la taper
La si vilaine épousée
Monsieur le policier
C’est elle qui a commencé…
Elle a baissé les bras
Elle aurait dû se douter
Que ça finirait comme ça
Aimée d’un crustacé
Qu'elle est loin sa vallée
Mon Dieu qu’elle est bête !
Une pirouette
Et…
C’est quoi cette bru?
Une ingénue.
C’est gagné cette fois
Elle ne se réveillera pas
La si jeune condamnée
Monsieur le jardinier
C’est ici que vous l’enterrerez…
melle A
26.4.07
Poème d'enfant
Un poème de Loulou, quand elle avait 8 ans. Bonne lecture!
Je suis une femme,
une femme simple
simple de douleur
Je suis un homme,
un homme de fierté
de fierté bien cachée
Je viens d'ici où là bas ?
Que j'aime cette terre là
Ce jour ci, cette terre là
Je viens d'ici où là bas ?
Seul tu es parti,
tu voulais bouger
tu n'en pouvais plus
Seul toi pouvais comprendre
Les autres ne pouvaient pas
Ne voulaient pas comprendre
Nous étions de l'autre coté
Dans le noir, une barrière de blanc
Le noir, le rouge, le manque, l'amour
cela est pareil c'est vrai quelle différence ?
L'absence et le manque d'amour (du paternel)
17.4.07
PRINCIPE GENERAL
9.4.07
Un poème de Brother
La plus belle promesse d’amour
Est toujours une cage.
Aujourd’hui et demain
Envole-toi donc bel oiseau !
Déploie ton gracieux sourire d’ange,
Tes prunelles de feu,
Et saute les pages.
Les continents sont devenus
Barrière imaginaire
A peine imaginable,
Si mal esquissée.
L’amour, du seul réel
Se nourrit.
L’amour aussi est un supplice.
Je t’aime dans ma tête.
Mon corps en souffre.
Non tant de recevoir
Que de donner,
Car le Temps est comptable.
BROTHER (1981)
5.4.07
CONCOURS D'IDEES : la poésie
Sujet : la poésie inspire-t-elle ?
Vous envisagerez la question du point de vue du poète ou celui du lecteur, et l'exposerez sous la forme de votre choix (texte ou image).
Les rebelles pourront constester le sujet.
Les laconiques pourront répondre par oui, non ou autre.
Les grossiers laconiques remplaceront autre par un mot à leur image.
Les pessimistes répondront à cette question : la poésie expire-t-elle?
Les angoissés : la poésie aspire-t-elle?
Les paranos : ...conspire-t-elle?
Et si la poésie ne t'inspire pas, silence! Et respire...
Que je m'envoie en l'air, mes airs mes airs des grands jours, deux trois verres, dans les refrains sourds... De minuit.
Que je me laisse aller, entre un deux trois pas, la plume sur le papier, Que j'en m'en habille et moi... Vol de nuit.
Que je fais sans ailes, elle et elle dans ma tête, se fait la bête et puis la belle, à peine l'encre se jette... Déjà parti.
J'inspire, j'inspire et redescend, reste elle et moi sans.